INCITATIONS A L'INVESTISSEMENT
La Tunisie a pu accomplir
dans un laps de temps relativement court un rebond exemplaire sur
la voie de l'ouverture de son économie et de l'assurance du bien être
social de ses habitants.
En effet, grà¢ce aux réformes engagées
tous azimuts, la Tunisie est parvenue à réaliser des acquis importants
que ce soit sur le plan politique, économique ou social. Ces acquis
lui ont valu intérêt et considération de la part de la communauté internationale
à la faveur des niveaux de croissance atteint par le PIB et l'amélioration
des conditions de vie des habitants ; En effet, on a enregistré Une
très forte croissance du P.I.B./habitant, en Dinars Tunisiens (DT) constants
notamment entre 1995 et 1999, puisque le taux annuel moyen de croissance
a été de 4,4% pendant cette période et qu'il dépasse actuellement 5,6%.
Ces performances ont favorisé la présentation
du cas tunisien comme un modèle de réussite pour les pays en développement.
Un modèle qui trouve son articulation dans la recherche incessante d'un
meilleur équilibre entre les impératifs d'un développement économique
soutenu et les exigences d'une promotion sociale harmonieuse.
Le contrôle gouvernemental des affaires
économiques est amoindri avec l'encouragement à l'initiative privée,
l'augmentation des privatisations, la simplification de la structure
fiscale et une gestion prudente des dettes.
La Tunisie possède une économie variée
: importantes exploitations agricoles et minières, énergie, tourisme
et industrie.
L'accord d'association de la Tunisie
avec l'Union Européenne est entré en vigueur le 1er Mars 1998 ; c'est
le premier accord de ce type entre l'U.E. et un pays Méditerranéen.
Ledit accord, prévoit que sur les 10 premières années de l'accord, la
Tunisie doit progressivement lever ses barrières commerciales avec l'U.E.
Le rapport annuel sur la compétitivité
globale 2003-2004 élaboré par le forum économique mondial de Davos et
l'Université américaine Harvard, classe la Tunisie au 38ème rang en
matière de compétitivité globale précédant ainsi la République tchèque
(39ème), l'Italie (41ème), la Pologne (45ème), le Maroc (61ème), et
la Turquie (65ème).
Ce même rapport classe la Tunisie
à la 33ème place du point de vue de la compétitivité micro-économique
devançant la République tchèque (35ème), le Portugal (36ème), la Pologne
(47ème) le Maroc (49ème) et la Turquie (52ème).
Ce classement a concerné 102 pays
et a été élaboré sur la base d'indicateurs objectifs relatifs au cadre
économique en général, au progrès technologique, à l'environnement des
entreprises, à la réglementation en vigueur, à la capacité de mobilisation
des investissements directs étrangers (IDE) et aux grands équilibres
financiers.
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